La neurochirurgie parisienne bénéficie d'équipements parmi les plus avancés au monde. Et ce n'est pas du marketing. C'est une réalité qui change la vie des patients.
La neuronavigation
Imaginez un GPS pour le cerveau. C'est exactement ça. Avant l'intervention, on fait une IRM. Pendant l'opération, le chirurgien sait en temps réel où se situe son instrument par rapport aux structures cérébrales. Précision millimétrique.
La chirurgie éveillée
Pour les tumeurs situées près des zones du langage ou de la motricité, on peut opérer le patient... éveillé. Ça peut paraître effrayant, mais c'est fascinant. Le patient répond à des questions pendant que le chirurgien travaille. Si une zone critique est approchée, on le détecte immédiatement.
Je ne suis pas certain que la chirurgie éveillée soit indiquée pour tout le monde. Certains patients ne supportent pas psychologiquement cette idée. Et c'est normal. Le chirurgien doit en discuter ouvertement et proposer des alternatives si nécessaire.
L'endoscopie et la chirurgie mini-invasive
Pour certaines pathologies — adénomes hypophysaires, kystes, certaines hernies discales — on peut passer par les voies naturelles ou par de toutes petites incisions. Moins de traumatisme, récupération plus rapide.
Conseil de pro
La technique la plus sophistiquée n'est pas forcément la meilleure pour vous. Ce qui compte, c'est l'expérience du chirurgien dans VOTRE pathologie spécifique. Un chirurgien qui fait 200 hernies discales par an sera probablement meilleur qu'un qui n'en fait que 10, même avec du matériel dernier cri.
La radiochirurgie stéréotaxique
Pas vraiment de la chirurgie au sens classique, mais les neurochirurgiens l'utilisent de plus en plus. Le Gamma Knife ou le CyberKnife permettent de traiter certaines lésions cérébrales sans ouvrir le crâne. Des faisceaux de rayonnement convergent vers la cible avec une précision remarquable.